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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 19:04
 
Je dois écrire, car cela me donne tant et tant de vies.
L’émois s’expire et l’encre s’écoule en fines couches,
Comme un filet de sang qui glisserait de ma bouche,
Métaphore du cancer qui me rongeait un temps et s‘enfuit.
 
Je n'ai pour toi que l'intensité du sensible,
Tu n’as pour moi que l'immensité du possible.
 
Je me bats pour sentir comme ces notes sont belles,
Celles de l’odeur de ta peau, jouant en gamme la mélodie de ton désir.
Et ainsi me guérir de l’indifférence qui m’appelle,
Celle de la peur d‘un radeau, me guidant au fil des jours vers le pire.
 
Aime toi mon frère, mon fils, mon ami, mon amante.
Aime toi comme l’on aime tout ce fragile, cette partition, ce présent.
Cette incompressible mesure du temps en douce pente,
Cette indicible démesure des éléments qui orchestrent le vivant.
 
Tous ces maux qui ruissèlent enfin sur les murs,
Ne sont que les larmes noires,
La sève des poètes, qui imprègnent l’impossible futur,
De leurs danses et cris d‘espoir.
      
Tes mots à toi se perchent au dessus de mes yeux,
Tes sourires se posent au bord de mes lèvres,
Comme des ombrelles filtrant les brèves
Eclaircies d'un soleil bien trop orgueilleux.
 
Les caresses de ta joie m'ensevelissent du précieux,
Comme un linceul empreint de la douceur qu’il confine.
Me protègent des souvenirs transperçant et fiévreux,
Sans ordres, sans lois, tu m'accueilles et parfois m'intime.
 
Que je peux t’écrire et que cela me donne tant et tant d'envie.
 
O.D. 
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